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Chez Brocéliande, nous nous engageons durablement pour soutenir l’élevage français, de qualité, au sein de notre coopérative. Alors, dès qu’un éleveur a le projet de se convertir en bio, les équipes de la coopérative l’accompagnent pour mener à bien sa conversion. Essayons de vous apporter quelques explications quant à la certification de ce label biologique.
Un label officiel est un label reconnu par les pouvoirs publics et contrôlé par des organismes certificateurs indépendants. Par définition, la loi française exige que le label comporte un cahier des charges, un organisme certificateur accrédité, un certificat de conformité et une homologation.
Il existe une multitude de labels : Label Rouge, Appellation d’Origine Contrôlée, Appellation d’Origine Protégée, destinés à rassurer les consommateurs sur la provenance et la qualité des produits qu’ils peuvent acheter.
En France, les agriculteurs ont pris conscience dès 1950, de l’importance de privilégier les pratiques de prévention et de gestion dans le respect de la nature plutôt que l’utilisation de produits issus de la chimie de synthèse. La mise en pratique de l’agriculture biologique au début des années 1960 fera de la France un pays pionnier en la matière, mais il faudra attendre 1985 pour la création d’un label Agriculture Biologique (label AB) associé à un cahier des charges précis et qui sera fondé sur l'interdiction d'utilisation de produits issus de la chimie de synthèse. A noter que depuis le 1er janvier 2009, ses critères se sont alignés sur le Label bio européen, moins contraignants (autorisant notamment la présence de traces d'OGM). Le label Bio européen a vocation à se substituer progressivement au label AB.
Pour obtenir la certification “Agriculture Biologique”, l’éleveur doit respecter le cahier des charges qu’il aura, au préalable, sélectionné.
Il doit, par exemple, convertir ses terres en BIO et il faut compter environ vingts-quatre mois pour parvenir une conversion complète de ses sols sans résidus de pesticides/insecticides. Et oui, le cahier des charges BIO spécifie que les animaux d’un élevage doivent être nourris à partir de nourriture biologique, qui provient d’au moins 20% de la ferme ou de collègues bio eux aussi. L’éleveur doit également épandre le lisier issu de son élevage, sur ses terres qui serviront à la culture de céréales bio. On parle ici d’un cercle vertueux!
Enfin, l’éleveur doit effectuer des travaux d’aménagement de ses bâtiments d’élevage. En effet, ceux ci doivent permettre aux cochons d’avoir un accès à l’extérieur ainsi qu’à une litière de paille. La bonne ventilation et l’accès à la lumière naturelle sont également primordiaux. Dans un élevage bio, les cochons ont 2 fois plus d’espace en moyenne pour se développer que dans un élevage conventionnel ! Et afin de garantir le bien être de leurs animaux, les éleveurs ne meulent pas les dents et ne coupent pas les queues. La castration est elle tolérée. Mais chez Brocéliande, nous accompagnons nos éleveurs afin qu’ils ne castrent plus du tout leurs cochons ! (Une sacrée bonne nouvelle, non ?)
Un organisme indépendant certificateur vient vérifier toutes les mesures citées plus haut, et décide de l’attribution ou non du label à un élevage. Plusieurs organismes français décernent ce label :
Lors de cet audit, l’éleveur doit, par exemple, fournir un cahier d’élevage tenu à jour ainsi que toutes les factures d’achats et de vente. La certification sera renouvelée chaque année.
Vous l’aurez compris, c’est un véritable engagement de la part de l’éleveur de passer sous un cahier des charges BIO. En effet, ça lui demande des investissements financiers conséquents pour ses travaux de mise en conformité des bâtiments, ou pour le passage de ses terres en bio mais aussi de la main d’oeuvre qu’il emploiera pour faire grandir tout ce petit monde ! Le label bio est la garantie de produire de la viande de qualité en respectant le bien-être animal, l’environnement et le développement de filières de qualité.