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Vous n'êtes pas le seul à vous poser des questions, ou avoir des incompréhensions, et c'est bien normal !
N’hésitez pas à nous contacter ici, mais avant, jetez un œil aux questions déjà posées :
La différence majeure tient au recours des antibiotiques durant la vie de l’animal. Dans les élevages BIO : 3 traitements antibiotiques sont autorisés au cours de la vie de la truie, et 1 traitement est autorisé pour les porcs charcutiers. Evidemment, ils sont très encadrés et contrôlés par les services vétérinaires. Dans nos filières sans antibiotique dès la naissance : nous vous garantissons que les cochons ne reçoivent aucun traitement antibiotique !
Chez Brocéliande, on a mis en place une filière unique à cette échelle : du porc élevé sans antibiotique dès la naissance ! C’est en réalité beaucoup plus difficile à mettre en place que l’on ne le croit, car les 2 étapes les plus délicates pour les porcelets sont celles de la naissance, et du sevrage : ils sont davantage susceptibles de tomber malades à ces moments clés (ils se créent leurs propres anticorps). C’est grâce à notre fonctionnement en filière coopérative et nos bonnes manières, que nous pouvons vous garantir la traçabilité de nos cochons élevés sans antibiotique dès la naissance !
Tout d’abord, il convient de rappeler que l’usage des antibiotiques ne se fait pas directement dans la charcuterie mais chez l’animal, en amont de la transformation en produit charcutier, pour lui permettre de guérir d’une maladie infectieuse. Ce moyen de guérison est utilisé dans nos élevages Brocéliande uniquement lorsqu’il n’y a pas eu d’issue thérapeutique via des méthodes de soins plus naturelles (phytothérapie, huiles essentielles, homéopathie etc.), et l’animal qui reçoit des antibiotiques est écarté de la filière Brocéliande.
Dans tous les cas, il n’y a pas d’antibiotique dans les viandes ou dans les charcuteries. Même dans les élevages dits conventionnels (classiques), un délai doit être respecté entre le moment où l’animal reçoit des antibiotiques et le moment où il est abattu afin de ne pas présenter de résidus dans les viandes. La réglementation est très stricte sur ce point les services vétérinaires officiels réalisent des contrôles inopinés sur ces points réglementaires.
Hé non ! Si c’était le cas tous les éleveurs auraient opté pour ce type d’élevage, or c’est loin d’être le cas… En effet toutes les méthodes de prévention et les méthodes alternatives de soin (vaccination, homéopathie, phytothérapie, probiotiques, huiles essentielles…) coûtent cher ! A cela s’ajoute toute la maîtrise des bâtiments (bonne ventilation, température homogène…) et la technologie employée pour permettre une reconnaissance individuelle du cochon et s’assurer ainsi que le cochon qui a reçu des antibiotiques soit bien écarté de la filière (via une boucle d’oreille électronique).